Bonsoir,
Voici un perso créer sans avoir été joué (avec Freydis j’avais fais un peu de rp et je vais édité pour décrire sa Visitation).
Je sais que Servant 1 c’est 5 humains, mais ça ne me disait rien et je n’avais pas d’idée où placer ce point. Une Relique, une Compétence, non je voulais varier un peu.
C’est pourquoi j’ai détaillé le pnj Zek de son histoire qui peut servir pour du rp non lié aux engeances. Rp pour le fun où pour la découvrir, etc. Zek n’apporte pas de puissance mais un rappel à la réalité avec la brasserie et le fait qu’elle soit humaine et qui sait, en tant que Prédestinée, elle apportera bien des aventures.
De plus, et j’espère, le MJ peut apporter sa touche personnelle.
Si ça ne va vraiment pas, je la supprime ^^ Si vous avez des idées...
Voilà…
Qui je suis ? Des détails sur ma vie ?
Je m’appelle Franck Ingvard Blanc du clan Kveld-Ulf – cela signifie loup du soir ou du crépuscule. C’est du coté de ma mère mais je n’ai jamais vu ce coté là de ma famille. Je les découvre aujourd’hui. J’ai trente-deux ans.
J’ai vécu une enfance normale. Une famille sans secrets sombres. Tout le monde s’entend avec parfois des bas mais sans grande importance. J’étais un élève moyen. J’avais quelques copains. Je manquais d’assurance mais je n’étais pas le souffre-douleur de la classe.
Mes loisirs étaient simples. Je lisais des bande-dessinées et des livres d’aventures. Je matais les belles filles et les films de cul. Je trainais avec mes potes frustrés comme moi. Il me manquait quelque chose.
J’ai passé mon permis du premier coup. Je ne fais pas d’excès de vitesse et je ne bois pas au volant. Quel intérêt ? J’ai conduis un petit fourgon, un cadeau de mon futur et premier employeur. J’ai bossé pour lui pendant trois années.
Un contact de l’un de mes potes me proposa de gagner de l’argent facilement. J’acceptais, blasé de la vie. Mon premier travail. C’était peut-être un signe. Je conduisais mon employeur et deux de ses acolytes. La quatrième personne n’était jamais la même. Elle se faisait tabasser à chaque fois. Elle me suppliait parfois de faire quelque chose. Moi, je conduisais. Je pensais à autre chose. Je me voyais ailleurs. Très loin. A la recherche de moi-même.
D’autres fois, je transportais des caisses avec mon employeur. Il les livrait. Il touchait un max de blé et me payait bien. Il me trouvait sympa, je crois. C’est peut-être du au fait que je ne dis rien. Pas de questions. Je viens, je bosse, je la ferme.
Ma vie sentimentale était particulière. Ma copine baisait à tout va et me taxait ma tune. Elle n’était pas heureuse avec moi. Elle suspectait des magouilles avec tout cet argent. On s’aimait. On s’aimait bien. On s’aimait moins. Je ne pouvais lui dire comment je gagnais ma vie. Elle me quitta. Je ne lui en voulais pas.
Je ne voyais plus ma famille. Mes activités me prenaient trop de temps et les miens avaient peur de moi. A quoi bon perdre du temps en explication. Je vivais sans passion. J’attendais.
Et puis de convoyeur, je devins exécutant. Trop docile. Mon appartement servait de planque pour des évadés. Pour des dealers. Pour des filles shootées que l’on punissait ou baisait. Je regardais. Je participais. Je ne disais rien. J’encaissais ma « paye ». Sans passion.
Sauf une fois. Sauf la dernière fois. Elle était jeune. Elle était belle. Je tombais amoureux. Elle avait un quelque chose dans les yeux. Une détresse profonde et une grande force, et ce qui me gênait le plus, je lisais son pardon envers moi, pas à un appel à l’aide, elle me pardonnait. Pourquoi moi ?
Elle fut violentée et tabassée à mort. Et encore violentée. Je regardais. Les yeux embués. Je fus chargé de me débarrasser du cadavre. Ce n’étais pas la première fois. Je lui offris de beaux obsèques et je priais pour son âme.
Je suis allé à l’église. Et là, j’ai pleuré. Longtemps.
Puis, j’ai su ce que je devais faire. Pour la première fois de ma vie, je prenais une décision. Elle changerait ma vie.
Le lendemain j’achetais une arme. Facilement avec mes contacts. J’avais une réputation d’un gars simple, sans histoire et faisant ce qu’on lui dit.
On fit appel à moi pour enchaîner une fille. Une fois fais, je les tuais. Simplement, sans regret. Avec passion. Je la libérais et je partis vite. Je trouvais mon employeur et mes « collègues ». Mon patron vit dans mon regard un changement. Trop tard pour lui. Trop tard pour eux. Je les tuais. Sans rire. Avec de la détermination. Et un soulagement. Une libération en moi.
J’appelais la police pour me rendre. Je leur donnais le nombre de victimes, une douzaine liée à mon travail. Et huit autres que j’avais croisé. Des êtres abjects qui asservissaient sans états d’âmes dont un policier véreux. Et je pensais à Elle. Et je pleurais.
Je fus condamné à vingt ans de prison ferme. Je l’acceptais. J’allais mieux. On me foutait la paix.
Cinq ans plus tard, mon avocat me présenta mon père, Yngvi. Le Dieu du Meurtre me parla et m’approuva dans mes derniers choix. Il me proposa de tuer pour lui. De tuer même qui je voulais. Je haussais les épaules. D’apprendre sur la nécromancie et qu’un jour je pourrais La ramener. Pour cela, j’acceptais bien sûr. Je sortis dans l’année qui suivi juste avant Noël pour bonne conduite et légitime défense. De nouveaux témoins en ma faveur firent irruption dans mon procès ainsi que des preuves accablantes sur le flic pourri. Bref, papa me sortit de là.
Aujourd’hui, je tue les ennemis des Dieux. Je cherche un moyen de la retrouver. Qui peut m’aider ? J’ai entendu parler de prophètes, d’oracles.
…
Je dois y aller. Je dois tuer. J’ai trouvé ma voie. Oh je ne tue pas n’importe qui. Les ennemis. Mes ennemis. Ceux et celles que je juge ennemis et malsains.
Il m’est arrivé de ne pas tuer. Comme celui qui m’a dit que des oracles existaient et m’apporteraient des réponses.
Je plaisante.
Je l’ai tué. Il était un ennemi.
Quelques mots sur sa vie
Il se dégage une tristesse sans haine dans ses yeux clairs. Il a toujours un sourire discret, timide et amical. Il s’adapte au gens et sait que chez les Scions, son père et en général ses enfants ne sont pas appréciés. Assassins, nécromanciens, le plus souvent sans respect de la vie et des êtres vivants. Il accepte l’étiquette et évite de se lier. Après c’est selon les affinités et les personnes, il ne fait pas la gueule non plus.
Il n’aime pas la violence gratuite et conduire en raison de son passé. Il aime marcher dans les parcs, la forêt. Il aime regarder jouer les enfants et s’amuser avec eux, leur donner des friandises – ne pensez pas à mal, il aime les enfants comme un oncle, un père. D’ailleurs, il ne ferait jamais de mal à un enfant, même à ceux de ses ennemis.
Il aime regarder les nuages défiler et changer de formes. Il aime voir les feuilles mortes tourbillonner. Il aime voir les flocons voleter. Il aime bien tuer les pourris. Les voir perdre le contrôle d’eux-mêmes.
Avec son argent de son ancien travail, il s’est acheté une sandwicherie-brasserie « A la bonne Fin ». La nourriture en trop est donnée à des pauvres du quartier (il s’est renseigné sur eux de façon à ne pas être arnaqué). Problème de conscience ou de la compassion ? Ce lieu sert aussi à recevoir des Scions pour élaborer des plans ou bien se reposer tant qu’ils respectent le lieu, le propriétaire, les employés et la clientèle. De temps en temps, un flic débarque pour prendre de ses nouvelles. C’est cela, oui.
Il a renoué avec sa famille humaine. Il apprend que sa mère Finlandaise est une ancienne criminelle. Papa a « bon » goût. Il aimerait bien rencontrer ses grands-parents surnaturels, Freyr et Gerd.
Du point de vue sentimental, il ne sort pas avec les femmes étant loyal à Elle. Elles lui font peur. Peut-être parce qu’il n’a pas su les protéger. Qu’il s’est tu devant les horreurs commises devant lui. Il y a celle qu’il a libéré il y a six ans, Zek. Elle lui écrivait des lettres. Aujourd’hui, elle le colle. Il ne sait comment réagir. Qu’est ce qu’elle veut b… ? Enfin, si, il devine. Il pourrait la tuer. Cela serait plus simple. Mais elle n’est pas une ennemie. Juste reconnaissante comme les Wookies. Pour les autres, tout dépend.
Il s’entraîne au tir et l’arme blanche pour rester dans la « course » contre les engeances. Il tue de la manière suivante : filature en usant des Ténèbres. Puis il se sert de son arme à feu, et ça fait du bruit forcément, et repart dans les ombres. Il est discret dans l’approche et la fuite. Il essaie. Dans cette guerre, ce qui compte ce sont les moyens d’obtenir des résultats dans sa quête. Pour lui, les Dieux et les Titans se valent, ce n’est qu’un conception du monde qui diffère. C’est sûr qu’il préfère ce monde connu à celui des Titans mais si il était immunisé au feu ou froid, vivre dans un monde embrasé ou glacé ne le gênerait pas. Il lui manque quelque chose pour apprécier la vie. Avec ses ennemis, il n’a aucune pitié.
Elle ?
Il s’est renseigné sur Elle, la jeune prostituée décédée de façon horrible. Tassi Kirescu du village de Yelizinka située dans une région proche de Kiev vers les pentes et les vallées de l’Oural polaire. Elle avait répondu à une annonce pour devenir actrice. Un piège. Résistante, elle est allée voir la police et c’est l’agent véreux qui l’a reçu, écouté et ramené à ses « propriétaires ». Tassi se savait perdue. Et il s’en veut. Il fera tout pour la retrouver et lui donner une seconde chance. Il ne s’attend pas à une fin où ils vivraient ensemble. D’ailleurs le futur est abstrait. Ce qu’il veut c’est la retrouver, et il se fait payer par des renseignements dans ce domaine là.
Il compte voir Freyja la Déesse de l’Amour, la Reine-Sorcière pour l’aider.
Nom : Franck Ingvard Blanc du clan Kveld-Ulf
Nature : Fanatique
Divinité : Ingvi Dieu des Meurtrier, du Sang et des Cadavres.
Panthéon : Aesir
Force 4 / 1 Charisme 2 Perception 4 / 1
Dextérité 4 /1 Manipulation 2 Intelligence 2
Vigueur 3 Apparence 3 Astuce 3 / 1
C 0 ; G 2 ; S 3
Compétences : Artisanat (cuisine) 1. Athlétisme 3. Culture 1. Discrétion 3. Empathie 2. Larcin 3. Médecine 1. Mêlée 3. Occultisme 2. Pilotage (voiture) 3. Présence 1. Survie 1. Tir 3. Vigilance 3.
Privilèges : Relique (Larmes sans Fin) 1. Relique (Collier de runes) 2. Relique (médaillon en pendentif) 2. Servant (Zek) 1.
Attributs épiques et Dons : Astuce. Force (bond sacré). Dextérité (sprinter). Perception (pisteur) / Voir dans le noir (1). Refuge d’ombres (3). Vision de Mort (1).
Vertus : Courage 3. Expression 1. Loyauté 4. Vaillance 1.
Légende 4 / 16 ; Volonté 7
Bonus 15pts : Légende à 4 (14pts). Servant (1pt). Reliques
Elles sont offertes par son père. Mélange de cynisme et d’amitié pour influencer son choix ?
Larmes sans Fin (1)
Un pistolet, celui qui a servi à éliminer la bande de criminels pour qui il travaillait. L’écho de la détonation est un souffle.
- Pas besoin de munition (1).
Collier de Pierres runiques (2)
Une rune d’Odhal et une rune de Raido permettent de faire apparaître l’arme à tout moment. Lorsque l’arme apparaît, l’écho est un battement de cœur.
L’Amour maudit (2)
Sur le médaillon est inscrit sur chaque face, une partie de la citation : « Ne pas vivre dans le passé ; ne pas oublier le passé ».
Domaines : Mort et Ténèbres.
Un pendentif qui s’ouvre avec une photo d’Elle et une goutte de son sang (d’Elle) en face. Une rune est gravée de chaque coté du pendentif.
Servant
A quoi sert-elle ? A rompre la monotonie de la solitude et à lui rappeler que c’est bon de vivre même si elle le fait râler. Il finit par sourire d’exaspération ou de joie.
Zekintha « Zek » Luchov (Servant 1) – Prédestinée Tassi était âgée de deux ans de plus quand elles ont décidé quoi qu’il arrive de ne pas céder. Deux ans plus tard, Tassi est morte et Zek a pris la fuite. Rattrapée, elle avait quinze ans quand Ingvard lui a sauvé la vie. Pas pour elle, juste parce que la situation donnait l’opportunité d’abattre ces pourritures sans qu’ils soient sur leurs gardes. Il l’a détaché par « galanterie » et est parti régler ses affaires. Il l’a oublié jusqu’à ce qu’il reçoit du courrier en prison. C’est vrai que c’était agréable de ne pas se sentir seul.
Aujourd’hui à vingt et un ans, elle le colle, le surveille, l’allume. Il a bien essayer de l’intimider en lui dévoilant qu’il était un Scion et en faisant apparaître son arme puis en la braquant. Il est devenu son héros avec plus d’ardeur. Elle a une dette « éternelle » qu’elle dit. Mais il ne veut pas.
Il a finit par renoncer à la repousser et l’a embauché A la Bonne Fin. Son maquereau peu arrangeant a été découvert dans une benne à ordure le corps criblé de balles. Une seconde dette dit-elle, qu’est ce qu’il n’a pas fait.
Il l’aime bien quand même et ne profite pas de la situation. Parfois, il se dit que son corps servirait à recevoir l’esprit de Tassi. Il chasse vite ses pensées. Après tout, elle est juste reconnaissante et seule. Et c’est vrai que Franck l’aime bien. En mission, son absence et ses remarques « pertinentes » lui manquent.
Ex prostituée, serveuse et cogérante de la brasserie, elle a les pieds sur terre, le sort, le conseille sur ces rencontres afin de le voir sourire et d’être au courant. Amoureuse, elle n’est pas sûre mais plus que reconnaissante, oui. Elle ne lui a pas dit qu’elle connaissait Tassi. Quand à sa nature de Scion, cela ne la choque pas.
Extravertie, elle cache une nature protectrice et possessive.